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COLLÈGE DE L’ORBELLIÈRE - OLIVET
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COLLÈGE DE L’ORBELLIÈRE - OLIVET
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Commemoration 18 juin 40

Ce mois de juin, Élise Dauphant, élève de 3° au collège de l’orbelliere, a porté haut les valeurs de mémoire et d’engagement en participant au Concours National de la Résistance et de la Déportation Un projet qui dépasse les murs de la classe et les pages des manuels.

« J’ai trouvé que c’était important de participer au Travail de Mémoire et de rappeler ce que les résistants ont fait pendant la guerre. »

Le thème de cette année — la libération du territoire et la reconstruction — l’a conduite à découvrir une histoire plus vaste, plus complexe, et parfois oubliée.

« On a appris qu’il n’y avait pas forcément que le général de Gaulle qui avait participé à la Résistance, et aussi les combats qui se sont passés en Afrique, pas seulement sur le territoire français. »

Une révélation : l’histoire enseignée en cours n’en dit pas toujours assez. En creusant, Élise a pris conscience de la richesse des témoignages, des luttes dans l’ombre, et du courage de ceux qui se sont levés face à l’occupation.

« Il faut parfois aller plus loin que ce qu’on nous apprend pour vraiment comprendre. »

Mais l’engagement d’Élise ne s’est pas arrêté à l’étude des faits. Le 18 juin, elle prendra la parole lors de la commémoration officielle, pour lire l’ appel du général de Gaulle. Un moment fort, qu’elle a préparé avec sérieux, en compagnie de son professeur, M. Momboisse.

« Je ne savais pas trop si je voulais le faire ou pas… mais je trouve que c’est important. On parle toujours de ce discours, mais on ne l’entend jamais. »

Elle s’est entraînée à poser sa voix, à la rendre claire et forte, pour faire entendre ces mots d’espoir et de résistance :

« Ça représente le courage et la force. »

Ce qui l’anime ? Faire ressentir à ceux qui l’écouteront le poids de l’histoire et la puissance d’un message toujours actuel :

« J’aimerais qu’ils ressentent la force du discours, et le sentiment que rien n’est perdu, même quand tout semble l’être. »

À travers ce concours, Élise rappelle à tous, et surtout aux jeunes de son âge, que la mémoire est vivante, qu’elle s’incarne dans des voix, des gestes, des engagements.

« Ce sont des événements qui ont forgé notre présent. Il faut s’y intéresser, parce que ça nous concerne encore. »

Bravo à Élise pour cette démarche lucide, sincère et inspirante.